TRANSITION

Cette série est née de l’observation des quartiers du centre-ville d’Ankara, où bâtiments et habitants demeurent encore attendant une démolition prochaine tel un témoin de cette transformation justifiée comme la nécessaire réappropriation d’un passé longtemps négligé.
La création de la République de Turquie et la nomination d’Ankara comme nouvelle capitale a démarré le mouvement d’urbanisation et de développement démographique de la ville. Le changement de dimension a fait de son image, à l’inverse d’Istanbul, celle d’une ville moderne, sans passé et a eu des répercussions sur le centre historique qui a été peu à peu abandonné et s‘est paupérisé en tombant dans un certain délabrement entouré de quartiers nouveaux et modernes.
Après quelques traitements ponctuels valorisant le patrimoine monumentale, le vieux centre, fait l’objet depuis quelques années d’un traitement global de restauration du patrimoine. Malgré tout, la finalité des réhabilitations reste touristique.