PARIS INONDE

La météo est bien souvent la première information à laquelle s’intéresse les gens. Elle a un impact sur notre environnement économique, mais également sur notre comportement et nos envies.

L’importance du temps qu’il fait dans les médias n’est plus à démontrer. Popularisée à la fin des années cinquante, la météo n’est plus un simple fait divers ou une information pratique proposée au sein ou à la fin des informations générales : elle a son propre journal.

Ce besoin d’information vient du côté aléatoire de notre climat, tempéré, variable mais aussi de notre besoin de contrôler, de limite l’influence des éléments sur notre quotidien. La météo nous donnerait ainsi le sentiment de maîtriser les choses, d’avoir une main sur un avenir incertain.

Les gens se reconnaissent dans cette information et peuvent se retrouver dans le bulletin météo. La météo est un moyen de se relier aux autres de manière consensuelle car, devant les éléments nous sommes tous égaux.

Ainsi en juin 2016, les fortes précipitations et la montée des eaux à Paris a occupé bon nombre de nos heures quotidiennes d’informations. Les parisiens et touristes ont été nombreux à se masser autour des berges inondées à immortaliser ces nouveaux paysages. Comme en 1910, ces inondations drainent une foule de curieux et connais une médiatisation relayée par les photos et les réseaux sociaux modernes.

A l’instar des reportages de 1910, ces photographies ont été prises au moyen d’un appareil argentique.